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300 lames de verre feuilleté
Une fabrication « made in » Murano (Italie)
15 mètres de hauteur
24 tonnes de verre
L’architecte angevin Frédéric Rolland a voulu évoquer des vagues de la Loire sur la façade du bâtiment. Sur le boulevard Foch, elle bouscule le paysage urbain grâce à son architecture dynamique et innovante.
Le bâtiment Foch contribue au dynamisme du centre-ville avec l’installation de ses commerces en rez-de-chaussée. Les Angevins peuvent maintenant profiter du restaurant La Boucherie et du Café Saint-Aubin. On peut aussi y trouver MCA Finance, Alter, la Région Pays de la Loire et les locaux du Département de Maine-et-Loire.
Les travaux ont commencé le 11 mai 2015 jusqu’au 28 février 2017. Cela représente 22 mois de travaux et 25 millions d’euros d’investissement. 18 entreprises ont été sollicitées dont 5 ont fait appel à des salariés en insertion professionnelle. Les occupants se sont installés dans les locaux jusqu’à l’ouverture au public de l’accueil de l’Hôtel du Département.
Les 6 archéologues qui ont réalisé les fouilles font partie d’un service du Département. La construction du bâtiment a permis de rassembler différents pôles du Département. Au final, 9000 m3 de terre ont été explorés permettant de mettre au jour une des rues de la cité antique (Ier et IIe siècle), de nombreuses sépultures de l’ancienne nécropole (du VIe au IXe siècle) ainsi qu’un mur d’enceinte datant du XIIIe siècle.
En 1230, Saint Louis décide de construire un mur d’enceinte pour protéger la population angevine. Le cimetière monastique est alors resserré auprès de l’église abbatiale qui va laisser place aux jardins de l’abbaye.
Le cimetière monastique se caractérise par un alignement de fosses funéraires similaires dans leur forme et leur disposition. Les modes d’inhumations y sont plus sommaires. Le défunt, enfant ou adulte, est directement déposé au fond de la fosse seulement serré dans un textile. Occasionnellement, un coffrage fait de matériaux divers, dalles de schiste brut et bois, est mis en place.
On a retrouvé dans la nécropole des moines et une partie de la population angevine inhumée jusqu’au XIIe siècle. 78 moines ont été découverts dans leurs vêtements religieux.
En remontant jusqu’au Ier et IIe siècles, les sols ont révélé 2000 ans d’histoire. Sur les 1560m² exploités, les archéologues ont découvert une des rues de la cité antique. Durant toutes les fouilles, 9000m3 de terre ont été déblayés. Une voie romaine a été retrouvée lors des fouilles archéologiques datant des années 20-40 de notre ère. Elle participait à un vaste plan d’urbanisme conduisant à une considérable extension de la ville antique. La population commencera à quitter cette rue située en bordure de la ville dès la fin du IIe siècle.
Quelle est cette étrange vague que l’on voit au site Saint-Aubin ? À plusieurs mètres de profondeur, quelle surprenante découverte vous attend ? Soupçonniez-vous l’existence d’une voie romaine à cet endroit il y a 2000 ans ? Suivez le squelette Bonus à travers l’histoire du site Foch Saint-Aubin…
EEGP : Pierre Meerschman – Alfred Tertrais
IMIE : Kévin Menant - Nicolas Da Silva – Cyril G
Saint Aubin La Salle : Clément Pannetier
UCO : Pauline Gadé - Victoria Geffard
Hyblab – Département Maine et Loire – Ouest Medialab – Pays de la Loire
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