Datapong

ping pong

Sportifs, jeunes, âgés, handicapés… : le Tennis de Table, un sport fédérateur et intégrateur !

L’activité physique et sportive tennis de table ou plus communément appelée ping-pong, est une activité qui ne s’arrête pas à la pratique en elle-même, ce sport est assez facile à pratiquer car demande peu de mobilité, comporte peu de contraintes physiques, ou météorologiques (se pratique en salle). Cela la rend accessible au plus grand nombre, notamment des cibles peu représentées dans d’autres activités, les séniors et personnes handicapées. Le tennis de table en dehors de la compétition est vecteur d’intégration et de non désocialisation, ainsi que positif pour le bien être mental et physique et a donc un impact positif sur la santé, ce qui explique l’attirance d’une population âgée.

Concernant les personnes handicapées le but est de maintenir les capacités physiques, de rencontrer des personnes et de ce fait lutter contre les discriminations et l’isolement. Cette activité s’y prête bien car elle est facilement adaptable en fonction des capacités physiques de chacun (handicap moteur, hémiplégie,…).

Le tennis de table handisport est fortement développé dans le département et contribue donc à avoir des bienfaits positifs envers les personnes concernées.

On peut en conclure qu’au-delà du jeu en lui-même le tennis de table à bien un objectif de sport santé mais aussi social.

 

Loire Atlantique: un important turn-over des licenciés

Cependant malgré toutes ces sorties de licenciés, on constate une forte entrée de nouveaux adhérents.

Turn over

En 2012 il y avait 1873 licenciés en Loire Atlantique, dont 1610 hommes (en bleu, soit 85,96 %) et 263 femmes (en orange, soit 14,04%). En 2014, parmi ces licenciés, seulement 542 personnes ont renouvelé leur licence à N+2, 488 pour chez les hommes et 54 chez les femmes. Ces chiffres nous montrent que seulement 20% des femmes continues à N+2 et 30,31% d’hommes.

 

le Tennis de table, un sport des extrêmes

Pyramide_des_âges_v2

En effet le plus jeune pratiquant du département est âgé de seulement 6 mois et le plus âgé de 100 ans. La moyenne d’âge des pratiquants est de 31 ans, cependant les pratiquants les plus représentés sont les moins de 30 ans, au sein d’une population majoritairement masculine. On constate grâce à cette pyramide qu’il y a quand même une grande diversification des tranches d’âges, et qu’il s’agit  d’un sport pour tous à contrario de d’autres pratiques.

 

Quelques pistes d’améliorations:

A partir de l’analyse de nos données nous avons relevé deux suggestions qui seraient:

l’amélioration de l’encadrement de la pratique par les entraîneurs, avec notamment la sensibilisation sur le relationnel. Ainsi qu’une présence plus importante de femme dans cet encadrement.

Enfin la deuxième suggestion serait la mise en place de stage de découverte de la pratique afin d’attirer de nouveaux adhérents pour palier à la perte.

 

Témoignage d’un ancien pratiquant : Anthony Guillaud

anthonio

Anthony Guillaud, 22 ans, étudiant à l’école de Design Nantes Atlantique en Master 1, originaire de Carquefou, a débuté la pratique du tennis de table en 2010 à l’âge de 16 ans, et mis fin en 2012. C’est après avoir découvert cette activité auprès de sa famille puis par ses amis proches, qu’il se décide à s’inscrire en club,

j’y jouais avec mes cousins quand je les voyais, et puis mes amis aussi, alors j’ai voulu m’y mettre pour jouer avec eux.

Au cours de ces deux années de pratique le club a changé d’orientation,

j’ai pratiqué pendant deux ans le tennis de table, la première année était pour le loisir, puis le club s’est orienté sur la compétition donc je m’y suis mis ».

Son lieu d’habitation était seulement situé à 5 minutes en voiture de la salle de tennis de table. Son club avait des adhérents majoritairement âgés entre 15 et 30 ans. La présence des garçons était majoritaire dans l’association. Aujourd’hui Anthony ne pratique plus d’activité dans le cadre d’un club, mais seulement quelques sports hors cadre associatif pour son plaisir personnel.

Il a arrêté sa pratique du tennis de table parce qu’il n’était semble-t-il pas assez bon, et que son emploi du temps de lycéen ne lui permettait plus d’exercer son activité sportive comme il avait cours le mercredi après-midi, qui est en général le créneau de pratique des associations sportives.