Ils se sont développés dans l'Ouest.

« Nantes est en pleine effervescence, surtout en matière de digital »

« Nantes a été retenue car nous avons remarqué que certains de nos concurrents étaient déjà présents, signe qu’il y avait potentiellement un marché intéressant. Et nous l’avons vérifié : la région nantaise est économiquement dynamique. Open Linking est une agence de webmarketing spécialisée dans le trafic, activité encore peu connue qui éveille donc la curiosité. Le problème, c’est que beaucoup d’agences vont proposer de la génération de trafic, les clients ont donc du mal à identifier les agences spécialisées. A Nantes, nous ne sommes que 5 ou 6 et par chance, notre secteur n’a pas été malmené comme d’autres acteurs de la communication l’ont été en 2013. »

« Nantes a du potentiel en terme de recrutement »

« Nous avons hésité entre Nantes et Rennes, mais Nantes l’a emporté pour sa proximité avec la clientèle. La ville nous semblait également plus adaptée pour revaloriser le pôle média. Sans compter que Nantes a vraiment du potentiel en terme de recrutement ! Certaines entreprises nous ont dit que notre présence à Nantes nous avait apporté plus de crédibilité. Ce début d’année 2014 est encourageant, le pôle média se développe beaucoup. Des acteurs qui se remettent en cause et développent de nouveaux champs d’action, il n’y en a pas tant que ça. Il faut être dans le coup, sans être déconnecté du terrain. Nous sommes une agence opérationnelle avant tout. »

« Contrairement à Lyon, ici on travaille localement »

« Le marché nantais a un vrai potentiel. Les entreprises qui composent le tissu économique de la région (agro-alimentaire, textile, chantier naval) sont nos principaux clients. Contrairement à Lyon, ici on travaille localement. Le problème c’est qu’il n’y a pas de grosses agences, mais beaucoup de petites structures qui pas toujours efficaces, ce qui dessert notre métier. L’avantage, c’est que les relations presse sont peu représentées dans l’Ouest, nous avons peu de vrais concurrents. Garder des clients n’est pas un problème, mais en gagner de manière importante reste assez compliqué »

« Nous avons réussi à gagner pas mal de clients, sinon nous ne serions pas restés »

« Nous nous sommes installés à Nantes car nous avions besoin d’avoir une présence locale pour faire des affaires avec l’Ouest de la France. Comme nous sommes à l’origine une entreprise lyonnaise, la distance ne favorisait pas forcément les relations commerciales. Nous avions déjà une idée précise du marché dans l’Ouest, grâce à des salons et à nos clients. Puis, nous avons été accompagnés par Nantes Développement pour nous installer. L’agence s’est développée, a embauché. En 2007, nous réalisions 800 000 ou 1 million d’euros de chiffre d’affaires, et aujourd’hui, nous en sommes à 10 millions. On a eu une croissance très forte ces dernières années, en partie liée à notre installation à Nantes. Aujourd’hui nous avons une activité locale très dense avec beaucoup de partenaires. Il n’y a jamais trop de prestataires par rapport au nombre de clients. »

« Il faudrait que les gros annonceurs viennent à Nantes »

Peut-être que Nantes se voit bien plus belle qu’elle ne l’est. Il y a aujourd’hui d’autres villes capables d’avoir de belles offres d’implantation, d’accueil et de services. S’installer à Nantes c’est plutôt facile, par contre les agences y sont relativement petites. D’autre part, les talents se développent et restent dans les agences lorsque le travail y est intéressant. Malheureusement, les agences nantaises travaillent le plus souvent sur des problématiques limitées, elles manquent de moyens. Pour que ça s’améliore, il faudrait que les gros annonceurs fassent appel à des agences de l’ouest mais nous sommes dans un pays jacobin : tout se fait à Paris. Il n’y a pas 300 clients à Nantes. Quand vous en avez un, vous êtes content, quand vous en avez deux, vous êtes super content, quand vous en avez 20 ou 30, vous êtes le roi du pétrole !