La classe
numérique
Bonsoir, je suis professeur d’histoire en lycée. Ce soir je prépare mes cours sur mon ordinateur car petit à petit, mon établissement passe à l’ère du numérique. Certains professeurs sont réticents envers ces nouvelles technologies. Pour ma part, je suis aussi partagé. Je vais donc essayer plusieurs choix au long de ma journée.
Il est 8H, c’est le moment de faire l’appel, quel support utiliser ?
J’ai choisi le support papier. J’aurais pu gagner du temps en faisant l’appel à l’aide d’un logiciel qui permet de prévenir les parents et la vie scolaire en simultané en cas d’absence.
La tablette. Bonne idée ! Je vais gagner du temps car, en cas d’absence, cet outil permet de prévenir les parents et la vie scolaire en simultané. il ne faut pas oublier, cependant, d’avoir un papier sous la main, il peut toujours servir en cas de problème informatique.
Tablette !
Carnet !
Un élève dans la classe est dyslexique, pendant un exercice il se retrouve en difficulté, que faites-vous?
Je lui explique à l’oral
Je l’aide avec un logiciel spécialisé
J’ai choisi les conseils oraux.
Bonne idée ! La dyslexie étant, en partie, un trouble de la lecture, le fait de lire la consigne à voix haute et d’expliquer l’exercice permet à l’élève de mieux comprendre ce qu’on lui demande.
Certaines tablettes sont équipées de logiciels comme Appidys qui s’adaptent au rythme de lecture de l’enfant en grossissant la police et proposent des vitesses de lecture différentes.
Une étude de l’université Twent au Pays-Bas a démontré que 72,2 % des élèves qui ont eu accès au logiciel dyslexie lisent plus vite et 69,4% font moins d’erreur de lecture.
Pour autant, il ne faut pas négliger l’oral et l’écrit qui permettent à l’enfant de mieux comprendre et retenir.
Vous venez de poser une question à la classe, que faites-vous ?
J’attends qu’un élève lève la main
J’utilise le vidéoprojecteur interactif
J’attends qu’un élève lève la main.
Bonne idée ! Cela créera une interaction individualisé entre moi et l’élève et permettra à ceux qui sont plus auditifs de mieux retenir.
Cependant, le vidéoprojecteur interactif favorisera l’expression et attirera l’attention de ceux qui ne veulent pas participer.
J’utilise le vidéoprojecteur interactif. Bonne idée !
Cela attirera l’attention de l’élève qui a peur ou ne veut pas participer et dynamisera la classe.
C’est l’heure de l’évaluation
Je distribue les copies et les récupère à la fin
Ils font une évaluation chronométrée sur tablette qui sera envoyée directement sur mon ordinateur à la fin
L’évaluation sur papier. Elle permet à certains élèves, plus visuels d’avoir plus de facilités à restituer ce qu’ils ont appris.
C’est aussi un moyen de voir la façon dont écrivent les élèves. La tablette, elle, me permettre, tout de même, que tous les élèves aient le même temps d’évaluation et que tout soit envoyé directement sur l’ordinateur/tablette du professeur.
La tablette. C’est un très bon outil pour les QCM notamment.
Les élèves auront tous exactement le même temps d’évaluation et je recevrai directement tous les devoirs sur son ordinateur/tablette.
Elle sera moins pratique dans le cas d’une dissertation par exemple.
La fin du cours approche. A vos agendas !
Les élèves prennent leurs agendas
Je mets les devoirs, ainsi que les cours, en ligne pour qu’ils n’oublient pas et comprennent mieux
Je leur dicte les leçons qu’ils écrivent sur leur agenda. Cela rend l’élève autonome, mais souvent il oublie ou ne note pas.
L’agenda collaboratif justifie l’existence des leçons mais permet aussi de partager les cours de la journée.
L’élève n’aura, non seulement, plus d’excuse pour l’oublie des leçons mais pourra aussi relire ses cours le soir et se concentrer sur les exercices et l’interaction pendant les cours. C’est le principe de la classe inversée
Je mets les leçons sur un agenda collaboratif. Bonne idée ! De cette façon l’élève aura un accès interactif à ses devoirs.
Je pourrais en plus ajouter les cours de la journée. L’élève pourra ainsi relire ses cours et faire les exercices au lycée.
Ce procédé, appelé l’école inversée, favorise l’interaction avec le professeur et entre les élèves. En 5 ans, en France 20 000 enseignants l’auraient adopté.
(45% des collèges 35% des lycées et 10% des écoles primaires)
J’espère vous avoir un peu plus éclairé sur l’utilisation du numérique qu’un professeur de lycée peut avoir.
Pour ma part, il est évident que le numérique vient en complément du papier et inversement.
Cela m’a permit d’être plus proche de mes élèves et être à leur écoute. De mon côté, je me sens moins fatigué après les cours plus difficiles ou lourds à gérer.
J’aime pouvoir utiliser le numérique en support mais il faut tout de même être vigilant avec les problèmes informatiques.
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