Youssef Adnane
Steven Piron
Germain Rezé
Alexandre Petiteau
Steven Billard
Corentin_Guilleux
Angers, championne de France du végétal. Elle accumule les titres. Jugez plutôt : depuis 2014, elle a été désignée à trois reprises comme « première ville verte de France ». Des sacres, fruit du hasard ? Non, elle les doit au tout départ à une tête couronnée, le bon vieux roi René. Suivi d’une pépinière d’Angevins à la main verte. Plongez dans une saga longue de six siècles. Découvrez à travers les volets historiques, patrimoniaux et culturels, les éléments déterminants dans cette folle histoire d’amour, entre l’Anjou et le végétal.
Il était une fois une petite plante venue d’Europe. Elle allait prendre part à une grande aventure au cœur d’un vivier végétal nommé Angers. Acheminée par gabare, elle allait croître, croître et influencer l’histoire d’une ville et d’une région, en dessinant leur Histoire, leur patrimoine et leur paysage…
Angers accueillera le 31e congrès international des sciences botaniques
Angers comprend aujourd’hui 33 parcs et jardins publics
Ouverture de Terra Botanica : parc à thème ludique orienté vers l’univers du végétal et de la biodiversité. 12 ha sur une superficie totale de 27ha sont visitables. Le parc concentre en son enceinte 275 000 espèces de végétaux.
Bingo ! L’'Office communautaire des variétés végétales (OCVV), agence de l’Union européenne, s’implante à Angers. 45 emplois à la clé.
Les dernières trouvailles du monde végétal, c’est ici, au Sival, qu’on les trouve. Le salon
Il est loin le temps du roi René. La ville ne compte plus que 121 hectares de terres agricoles. Et en 1979, plus que 86 hectares.
Le monde entier réuni à l’Arboretum. 10000 espèces issues des quatre coins du globe, dont une collection de chênes et une collection nationale d’hortensias qui compte 900 variétés, grâce au botaniste angevin Gaston Allard.
La recherche est l’avenir de l’homme. Et des végétaux. Le premier laboratoire de recherches est créé à Angers. En 1946,il deviendra le centre INRA, le premier institut de recherche agronomique européen.
Tableau noire et mains vertes. L’ESA (Ecole supérieure d’agriculture) ouvre ses portes. .
A croquer à pleines dents. La poire Doyenné du Comice, made in Angers, a des adeptes dans le monde entier. 150 ans plus tard, c’est la troisième variété de poires la plus consommée en France.
Un pionnier. C’est lui qui crée la première véritable pépinière à Angers. Yes he can, il ouvre, en 1850, une succursale à New York. Rien ne l’arrête. En 1865, la légende dit qu’il aurait expédié depuis la gare d’Angers plus d’un million de plantes.
Le jardin des plantes sort de terre. Merci qui ? Merci au botaniste Gabriel Eléonore Merlet de la Boulaye.
Plantes d’ici et d’ailleurs : expo à ciel ouvert avec le premier jardin botanique angevin à l’entrée du faubourg Bressigny.
La santé par les plantes… Les médecins angevins créent un premier jardin des plantes médicinales sur le Tertre Saint-Laurent.
Et voilà qu’au début du 18e siècle, Angers se retrouve sur la « Route des végétaux » qui relie Nantes à Paris. Des végétaux, comme le camélia, venus tout droit d’outre-mer et logiquement destinés au roi, quitte les bateaux pour se planter sur les bords de la Maine et de la Loire.
Un roi aux semelles de vent. Baroudeur dans l’âme. Qui baguenaude de Naples à Jérusalem. De ces contrées lointaines, il ramène dans ses malles des centaines d’essences, chez lui, à Angers, où il est né. En ces années 1450, roses de Provins, abricotiers, anémones, cyprès… s’égayent alors du côté du couvent de la Baumette et dans l’enceinte de son château.