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Racontées par Emile Zola ou chantées par Pierre Bachelet, les mines de charbon, de fer ou d’autres minerais, font partie du patrimoine français. Comme à Gétigné (Loire-Atlantique) ou Le Garric (Gard), les 3500 mines françaises ont fermé entre 1980 et 2005.

Aujourd’hui inexploités et souvent pollués, les anciens sites d’extraction minière constituent des espaces à réapprivoiser. Si la végétation y prolifère rapidement, c’est bien l’Homme qui en garde le contrôle.

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L' APRÈS-MINE

Exploités à outrance puis abandonnés, les sites miniers voient leur destin bouleversé. Dans les années 1990, réseaux routiers et plans d’eau investissent les anciennes mines. Parfois, la pollution aux métaux lourds et l’instabilité du sol obligent à une alternative : laisser les prairies et les arbres reprendre racine.

Que deviennent les mines désaffectées ?

Nombre de sites miniers ayant connu une transformation entre 1990 et 2012 (Source Corine Land Cover)

LA MINE AU BOIS DORMANT


En Occitanie, et notamment dans le bassin des Cévennes, plus de 2000 hectares de sites miniers sont repeuplés par la forêt et autres végétations. Au Nord-Ouest, le site de l’Ecarpière, ancienne mine d’uranium de Gétigné (Loire-Atlantique) exploitée de 1952 à 1990, n’échappe pas au phénomène. Dès la fermeture de ce site bordé par la Moine et clôturé de grillages, les bâtiments ont été démantelés, le sol recouvert d’une couverture de terre stérile pour limiter l’expansion de la pollution et permettre d'enclencher la revégétalisation. Seules les maisons ouvrières de la commune voisine de Saint-Crespin-sur-Moine et une immense colline de 220 hectares formée par le dépôt de 11,5 millions de tonnes de résidus de traitements de minerai d’uranium, encore radioactifs aujourd’hui, témoignent de l’impact de l’exploitation minière passée.

Sur le site de Gétigné, la forêt a repris l’équivalent de 165 terrains de football

Les dix villes ayant connu la plus grande revégétalisation (en hectares) de leur site minier entre 1990 et 2012. (Source : Corine Land Cover)

LA MINE AU BOIS DORMANT


En Occitanie, et notamment dans le bassin des Cévennes, plus de 2000 hectares de sites miniers sont repeuplés par la forêt et autres végétations. Au Nord-Ouest, le site de l’Ecarpière, ancienne mine d’uranium de Gétigné (Loire-Atlantique) exploitée de 1952 à 1990, n’échappe pas au phénomène. Dès la fermeture de ce site longé par la Moine et clôturé de grillages, les bâtiments ont été démantelés et le sol recouvert d’une couverture de terre stérile pour limiter l’expansion de la pollution et permettre d'enclencher la revégétalisation. Seules les maisons ouvrières de la commune voisine de Saint-Crespin-sur-Moine et une immense colline de 220 hectares formée par le dépôt de 11,5 millions de tonnes de résidus de traitements de minerai d’uranium, encore radioactifs aujourd’hui, témoignent de l’exploitation minière passée.

L’Occitanie, reine de la revégétalisation des sites miniers

legende Nombre d’hectares par région dédiés à l’extraction de matériaux (mines) qui deviennent des forêts et milieux semi-naturels entre 1990 et 2012. (Source : Corine Land Cover)

UNE MINE DE NOUVELLES ESPÈCES VÉGÉTALES

MINE DE RIEN, L'ÊTRE HUMAIN (RE)PREND LA MAIN