7 bonnes raisons de participer à un hackathon Hyblab
Collaborer avec d’autres métiers, découvrir de nouvelles méthodes de travail, communiquer sur un projet numérique innovant, détecter de nouveaux talents… Voici quelques bonnes raisons de rejoindre les prochains ateliers HybLab !
En 5 ans, plus de 80 porteurs de projet ont déjà participé : des médias (Ouest-France, L’Express, Télénantes, …), des collectivités (Région Pays de la Loire, Nantes Métropole, Département d’Ille-et-Vilaine, …) ou encore des associations (Les Transmusicales, La fondation de l’Abbé Pierre, Le Marathon de Nantes…) ont déjà porté un projet dans le cadre d’un atelier Hyblab. Pourquoi pas vous ?
Voici 7 bonnes raisons de participer à l’un des prochains ateliers Hyblab :
#1 : Apprendre à collaborer avec les métiers du design et de l’informatique
Lors d’un HybLab, chaque projet est porté par une équipe hybride d’étudiants en journalisme ou communication (Sciences Po Rennes, Audencia SciencesCom, Université Rennes 2(Licence infocom…), en design (Lisaa, l’AGR, L’Ecole de Design de Nantes Atlantique…) et en informatique (Polytech Nantes, Insa Rennes, Imie Angers..). Ce large panel de connaissances, d’approches et de regards croisés permet de concrétiser le projet en peu de temps.
Amélie Coispel, journaliste au Télégramme, qui a porté plusieurs projets dans le cadre de ces ateliers, décrit le HybLab comme une succession de défis techniques mais surtout humains à relever, à travers ce « voyage intense entre le monde du code, des cercles chromatiques et des données. »
Participer au HybLab vous permettra de mieux comprendre les codes et les langages de ces métiers. Ceux avec lesquels les communicants et les journalistes sont de plus en plus amenés à collaborer.
Éléonore Duplay, journaliste pour France 3 Pays de la Loire, qui a porté plusieurs projets dans le cadre des ateliers HybLab, explique que « c’est assez excitant de produire un jeu à partir de l’information. C’est quelque chose que l’on ne peut pas faire au quotidien car nous n’avons pas les compétences en code, en graphisme ou en design. »
#2 Découvrir des méthodes de travail agiles et innovantes
Lors d’un atelier HybLab, l’équipe réalise le projet de A à Z. Cela part de la phase d’idéation et de brainstorming au maquettage et prototypage du projet. La méthodologie de l’atelier emprunte quelques fondamentaux au design thinking. Le HybLab consiste en effet à résoudre collectivement une problématique de communication ou d’information, en décloisonnant les modes de pensée. L’expérience utilisateur et l’innovation sont au coeur du processus.
Selon Dominique Kergosien, déléguée aux projets de transformation numérique au Département d’Ille-et-Vilaine, « la première tentation des étudiants est de participer via leur spécialisation mais la force du processus, c’est d’interroger les étudiants sur leur regard en tant qu’usager et d’arriver à poser un regard qui s’affranchit du regard de futur expert. »
La méthodologie laisse aussi une grande place au test and learn. En faisant des points d’étapes intermédiaires avec l’équipe pédagogique mobilisée sur les hackathon, les participants sont poussés dans leurs retranchements. Le but est de s’assurer que tout le monde va bien dans la même direction.
François Grégoire, lui aussi porteur de projet sur l’un des ateliers et journaliste chez Ouest-France, parle d’ « une expérimentation en mode projet et surtout en mode commando, qui casse un peu les codes. Un laboratoire hybride qui permet d’expérimenter une façon de travailler différente de celle que l’on a l’habitude d’employer au journal. »
3/ Rencontrer et échanger avec d’autres professionnels
Les hackathon permettent aux porteurs de projet de bénéficier du regard neuf des étudiants. Ils sont également l’occasion de rencontrer et d’échanger avec ses pairs. Les équipes, bien qu’elles soient en compétition, peuvent échanger entre elles. Par la suite, elles découvrent leurs projets respectifs lors de la soirée de remise des prix.
« Ce que j’apprécie dans le HybLab, c’est d’échanger avec d’autres confrères. En interne dans notre équipe, ça nous a permis de passer un certain gap en matière de datajournalisme »raconte Xavier Collombier, porteur de projet en 2014 et alors rédacteur en chef adjoint en charge de l’antenne numérique de France 3 Pays de la Loire.
Lors des pitchs des équipes, étape ultime du hackathon, le jury, composé de professionnels du secteur des médias et du numérique, jauge le potentiel des projets selon plusieurs critères. Les avis d’experts sont aussi gages de reconnaissance du travail effectué.
#4 Expérimenter un contenu ou un service numérique innovant
Quiz, serious games, datavisualisations ou récits interactifs. Le HybLab permet d’expérimenter de nouveaux terrains de jeux pour produire des contenus à plus forte valeur ajoutée.
Certains projets ont reçu des distinctions, à l’image du projet de datavisualisation en 3D du Télégrammesur la transformation urbaine de Brestqui a remporté à Paris en 2016 le prix de l’innovation du Salon Presse au Futur.
Le projet “Parrains 2017” porté par Ouest-France dans le cadre d’un HybLab spécial “Présidentielles” a quant à lui été nommé par les Datajournalism Awards 2017, une compétition internationale qui récompense depuis 6 ans les travaux de datajournalisme les plus remarquables à travers le monde.
De nombreux contenus réalisés dans le cadre du HybLab sont publiés sur différents médias des porteurs de projets. Ils font l’objet d’un article sur le site web ou d’une infographie dans un magazine papier. Ils servent de support de communication à destination des élu-e-s pour une collectivité, sont présentés lors d’un événement public, etc.
Certains contenus produits lors des ateliers HybLab rencontrent une forte audience. Le battle du numérique, classement interactif des métropoles labellisées French Tech, a par exemple été l’article le plus consulté l’année de sa mise en ligne sur le site du Journal des Entreprises.
#5 Communiquer sur la dynamique de votre structure
Le HybLab est pour vous l’occasion de communiquer, en interne, auprès de vos équipes, mais aussi en externe. Cela montre notamment que la structure est en mouvement et qu’elle est en capacité de porter des projets numériques innovants.
« La dimension collaborative et pédagogique de l’événement nous semblait en phase avec les missions de service public portées par notre collectivité qu’il importe de faire valoir dans l’éco-système numérique local (en termes d’actions et d’image) expliquaient Gaëlle Rivoal et Olivier Gazio du Département Loire-Atlantique, porteur de projet à plusieurs reprises sur le HybLab.
La communication autour du HybLab est assurée par le cluster. Les étudiants et les porteurs de projet sont invités à raconter leur aventure sur les réseaux sociaux. De plus, les médias partenaires en parlent dans leurs pages web et print. La soirée de remise des prix donne aussi un joli coup de projecteur sur les structures qui portent les projets.
#6 Détecter de jeunes talents
Le HybLab est également l’occasion pour les professionnels de repérer de futures recrues parmi les étudiants. À l’issue des ateliers, des stages peuvent être proposés aux étudiants. Certains d’entre eux restent en contact avec le porteur de projet en vue de futures collaborations.
« Ça m’intéresse de voir l’émergence de nouveaux talents et d’avoir des regards neufs sur certaines problématiques » explique Heidi Ghernati, co-fondateur de l’agence Bakasable.
#7 Planter une première graine
Tous les projets ne sont pas diffusés à l’issue du HybLab. En effet, ceux qui restent à l’état de prototype constituent souvent une première étape pour faire éclore des projets de plus grande ampleur.
Les idées naissantes lors d’un HybLab ne sont jamais perdues : « Tout ce qui s’est passé durant le Hyblab va avoir une suite, que ce soit dans les rédactions ou chez les étudiants. » explique Estelle Prusker, Responsable de la spécialisation Média à Audencia SciencesCom.
« Cette expérience confirme notre envie et notre intérêt d’utiliser la data comme outil de communication et d’information sur nos différents supports print et web. Nos équipes vont s’engager plus concrètement dans des projets autour des datas »expliquaient Gaëlle Rivoal et Olivier Gazio, tous deux porteurs d’un projet sur le HybLab pour le Département de Loire-Atlantique.
« Au-delà de la publication de la datavisualisation dans notre rubrique dédiée, l’idée était aussi de pouvoir dupliquer ce type de modélisation 3D sur d’autres projets dans d’autres villes bretonnes »raconte Vincent Lastennet, datajournaliste au journal Le Télégramme.
Le prochain atelier Hyblab : du 17 au 19 janvier et le 1er février 2019, participez au hackathon Hyblab “datajournalisme” de Nantes. Expérimentez un projet avec une équipe hybride d’étudiants d’Audencia SciencesCom, de l’AGR et de Polytech – Université de Nantes.